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Le Blog de Gregoire

Le Blog de Gregoire
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Le Blog de Gregoire
10 janvier 2009

Epilogue

   Avec tout ce qui m'arrive de bon artistiquement, je n'ai plus trop le temps d'alimenter mon blog, et je sentais bien qu'il restait sur sa faim. Il fallait conclure pour que tout cela paraisse plus cohérent et atteigne son but. J'espère avoir cassé quelques à priori et, encore mieux, avoir changé votre vision du hip hop. Car au-delà d'une mode passagère, c'est toute une génération qui se reconnait dans cette culture qui a son propre language, ses codes et ses valeurs. Je pense qu'on ne peut pas résumer le hip hop à sa dimension artistique, même si j'ai beaucoup insisté là dessus car c'est la base de tout, et que son métissage et sa tolérance lui permet d'être universel. Cela m'a appris des termes comme "respect" ou "expérience", et m'a surtout, et c'était l'objectif de ce blog, appris à regarder les choses, et en particuliers les arts, sous différents angles avant de me forger une opinion. Je viens de regarder la définition d'une culture dans le dictionnaire, ça dit à peu près "ensemble des moeurs, des traditions et des valeurs d'une civilisation", et ça me semble bien collé à cette image. Même si cette génération n'est pas une civilisation à elle seule, elle a ses coutumes, comme un check du poing pour dire salut ou un style vestimentaire propre...Bon quelquefois un peu sale après une partie de foot sur le parking, mais original. Tout ça "Ca vient de la rue", pour reprendre les paroles d'un morceau d'IAM...et ce qui est intéréssant aujourd'hui, c'est que le hip hop sort des banlieues grâce à la reconnaissance qu'on lui apporte chaque jour un peu plus...Certains médias prennent aujourd'hui conscience qu'ils étaient la cause d'une mauvaise image et métissent leur diffusion, se rendant compte de leur influence sur les idées reçues. Espérons qu'un jour toutes les réformes de l'audiovisuel public apporteront une reconnaissance artistique et sociale, et pourquoi pas les victoires du hip hop en direct sur France2 !
   Pour conclure d'une belle façon, je reprendrais la devise d'Afrika Bambaataa "Peace, Love, Unity, and Having Fun" (la paix, l'amour, l'unité et s'amuser). Malgré l'image que les profanes se font de certains groupes de rap, la culture hip hop prône le respect, l'unité des peuples et la pluri-racialité...une autre que j'oubliais : le dépassement de soi, par les arts...et pourquoi pas aussi faire évoluer la société !

P
ost Scriptum:J'ai lu beaucoup d'articles et de bouquins pour faire ce blog, les références sont dans les liens à gauche, ou en cliquant sur le graff "Hip Hop", en haut, pour ceux qui veulent en savoir plus.

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6 janvier 2009

Rap is something you do, Hip-hop is something you live_KRS One

   C'est peut-être l'élément le plus difficile à cerner de la culture hip hop, le plus controversé aussi, mais de loin de plus représentatif, car il constitue la planète autour de laquelle tout gravite : je veux bien sur parler maintenant du rap. SsssSss, je sens bien que, le mot dit, des frissons vous parcourent l'échine, mais vous verrez, c'est vraiment un univers intéressant, bien loin des clichés qu'on lui accroche.
   Le rap, c'est vraiment parti de l'idée de contestation par la musique et le texte, c'est sûrement ce qui lui a valu cette image rebelle et violente. La première chanson répertoriée "rap" était "The Message", de GrandMaster Flash, un texte très politisé qui annoncait la couleur d'une nouvelle génération de poètes, issus de la pauvreté des quartiers populaires des grandes citées américaines et inspirés par le jazz, la soul, mais aussi la beat generation et des philosophies religieuses comme l'animisme ou l'islam, toujours présentes et renforcées par le désir des rappeurs (ou des jazzmen) de renouer avec leurs racines. Un artiste aussi souvent cité comme une inspiration très forte, même considéré par certains comme le créateur du rap, c'est James Brown. En effet, il était l'un des premiers afro-américains à percer d'une telle manière, à la fin des années 60. C'est donc dans cette ambiance festive, revendicative, et désireuse de renouer avec des traditions ancestrales (c'est les chants des griots et des esclaves qui furent les premiers raps), que le rap naquit, dans l'un des contextes politiques et sociaux les plus difficiles du 20ème siècle.
   La musique rap se devait d'être simple, pour laisser un maximum d'espace aux MC's (masters of ceremony, les premiers rappeurs) pour improviser ou déclamer leurs textes dans un débit rapide et marqué : le flow. L'avènement des boites à rythmes et des platines, au début des années 80, allait permettre aux DJs d'accompagner les MCs dans leur démarche de musique simple et universelle.
  B
on, voilà un petit historique, c'est toujours important de voir d'où viennent les mouvements, mais ce n'est pas la partie sur laquelle je souhaite m'éterniser. Ce qui m'intéresse plutôt, c'est de voir d'où vient cette image plutôt négative du rap, et comment la changer bien sur. On va plutôt se centrer sur la France, cela me semble plus proche de nous, et du quotidien. En fait, pour schématiser, il y a deux "clans" de rappeurs en France : ceux qui critiquent et sont les haut parleurs d'une contestation sociale, comme NTM, Psy4dela rime ou Mafia K'1Fry, qu'on pourrait apparenter au rap hardcore américain, et ceux qui se définissent comme des journalistes, des sentinelles du quotidien comme IAM ou MC Solaar. Le fait est que chaque personne a eu dans sa vie des expériences, un vécu qui lui est propre et qui l'a forcé à penser comme il pense aujourd'hui. Je pense qu'il faut donc respecter ceux qui s'engagent verbalement, contre le gouvernement, le racisme, la société en général, et qui emploient leur propre vocabulaire, cru et violent si tel a été leur passé. Par contre, on ne doit aucun respect aux rappeurs, étrangement les plus médiatisés qui bourrent leurs textes de clichés victimaires et rageurs envers l'ordre établi, comme s'ils en étaient obligés pour faire du rap. Ceci étant dit, on ne peut donc pas limiter le rap seulement à son image médiatique, et c'est pour ça que je vous concocte le petit florilège rap underground et universal de Greg', accrochez-vous bien !
   Tout d'abord, le morceau qui a lancé le rap, The Message de GrandMaster Flash, un classique du rap US. Ensuite, je vous donne deux idées du rap français, avec un sublime texte d'IAM, et un morceau pronant la tolérance et la fraternité d'NTM, pour casser un peu leur image violente véhiculée par l'attitude de Joey Starr, ce qui n'a rien à voir avec la musique du groupe. Les Cités d'Or de Psy4delaRime est un morceau qui connut un réel succés, mais qui n'en est pas moins génial. Un groupe dont j'apprécie beaucoup le métissage et l'ouverture, Ministère des Affaires Populaires, une valeur montante d'une scène rap alternative à ne pas oublier. Le morceau suivant est simplement celui d'un rappeur que j'apprécie dans sa démarche artistique et son flow. Le dernier morceau est enfin de Massilia Sound System, pas forcément des rappeurs mais d'excellents chroniqueurs qui dépeignent la Marseille qu'ils adorent, tout en restant subversifs.
   PS: J'ai décidé de rajouter un morceau du groupe Assassin, plus agressif, à la suite de remarques d'auditeurs sur la non-exhaustivité de mon florilège. Sachez que j'en suis désolé !

5 janvier 2009

Danser : Onduler en parlant de choses, d'animaux, d'éléments

   Je cherchais un titre à ce nouvel article, et j'ai trouvé la définition au dessus dans un vieux dictionnaire, genre d'avant guerre, plutôt poétique n'est-ce pas? En fait, ce matin, en me rendant au travail, j'ai vu des jeunes danser sur une place, sous le soleil et au milieu des fontaines. Ils faisaient ça tout aussi naturellement que s'ils étaient en train de flaner et d'errer comme des jeunes...Et là, j'ai eu comme un flash : mon blog avait une faille, la danse hip hop, véritable art reconnu...que j'avais oublié.
   Ces jeunes dont je parlais n'étaient pas là pour montrer leur savoir-faire, ni pour un évenement spécial, organisé à l'avance, rien de tout ça : ils étaient venus danser sur une place, et d'autres se sont joints à eux, jusqu'à former une véritable "battle". Mais laissez moi vous parler un peu des origines de la danse hip hop, aussi appelée breakdance. C'est encore un certain Afrika Bambaataa, et son ami Kool Herc, DJ également, qui décidèrent de développer une nouvelle culture artistique, j'en parlais hier, pour canaliser la violence du Bronx des années 70. Kool Herc avait des proches dans les quartiers chinois de New-York, où on dansait encore traditionnel, avec des arts comme la capoeira, encore très populaire. Les films de Kung-Fu que l'on trouvait facilement aux Etats-Unis influençaient aussi beaucoup ces jeunes, dans leur manière de danser et de penser. Les DJs décidèrent d'emmener ces influences dans les squats où se déroulaient depuis peu des "battles" de jazz et de charleston sur de la musique hip hop, organisées par la Zulu Nation, véritables combats pacifiques où chaque danseur pouvait se lancer sans crainte.
   Le terme "breakdance" a en fait été créé par DJ Kool Herc, qui remarqua que la transe des danseurs atteignait son paroxysme quand la musique n'était plus qu'un passage répété en boucle. Ces fragments de rap, ou de jazz étant appelés breaks...vous imaginez la suite. Les breakers, ou b-boys (et b-girls!), s'affrontaient donc sans même se toucher, seulement une poignée de main fraternelle entre les "crews" (plus que des équipes, c'étaient de véritables familles) à la fin de la battle...
   Il y a plusieurs manières de danser. Certains dansent debout, en imitant des situations de la vie quotidienne : C'est le Smurf, ou popping. Les mouvements peuvent être très fluides et souples, ou au contraire très cassés, comme dans le "Robot" ou "Tetris". D'autres préfèrent danser au sol, c'est le véritable break dont je parlais au dessus, inspiré de la capoeira et d'autres arts martiaux. Pour comprendre encore mieux comment tout ça fonctionne, je vous mets quelques clichés et vidéos prises ce matin ou péchées sur le net.

4 janvier 2009

Dante_Abd Al Malik

Abd_Al_Malik_dante J'ai acheté cet album, cet album de slam, de rap, de poésie. J'avais d'ailleurs déjà mis un extrait dans un article précédent, celui sur le slam en général. J'ai choisi de présenter un cd, pour vous faire part de mes goûts, et éventuellement vous apprendre quelque chose, vu que j'espère être parti dans cette voie.
    Donc j'ai choisi celui-çi, tout simplement car il est celui que j'écoute tous les matins au réveil, tous les soirs au coucher, et encore quelquefois dans la journée sur mon MP3...Tout ça pour dire que je le trouve très réussi, autant dans la musique que dans les textes, avec des morceaux très forts en émotion, d'autres qui portent à sourire, tout en évitant les clichés du slam, du rap...Ce qui est intéréssant avec Malik, c'est sa capacité à mélanger sa propre histoire, ses racines africaines et musulmanes, avec l'héritage artistique et philosophique français. La plupart des morceaux sont d'ailleurs écrits en collaboration avec un certain Gérard Jouannest, pianiste et acordéoniste d'un certain Jacques Brel. Et c'est là que réside la force de cet album, à l'image d'une nouvelle culture du hip hop où le seul mot d'ordre est D.I.V.E.R.S.I.T.E.
    En me renseignant sur cet album, et sur son interprète, je suis tombé sur pas mal de commentaires presque haineux, reprochant à Malik d'être démagogique et "trop gentil", car il clame un certain amour de la France dans pas mal de ses textes. Ces gens ont l'air de croire que le slam est subventionné par le ministère de la culture pour donner une belle image de la jeunesse et des banlieux. Mais je ne pense pas qu'il en soit ainsi, le message n'est pas "La France, tu l'aimes ou tu la quittes", mais plutôt "La beauté de la France réside dans son métissage, sa capacité à être un immense patchwork de cultures, pour donner un seul tissu original". Et, au delà d'une simple critique de cet album, cet article me permet de vous parler un peu de la tolérance, pilier de la culture hip hop.
   Bon, comme je l'ai déjà dit, cette musique est partie d'un sentiment de révolte urbaine. Mais certains artistes, comme Afrika Bambaataa, maitre du deejaying, dont je parlerais peut-être plus tard, qui à la suite de la mort de son meilleur ami, tué par un des gangs adverses du leur en 1975, créa "The Organization", plus connue aujourd'hui sous le nom de "Universal Zulu Nation". Le but des Zulus était de fédérer les gangs et de les faire évoluer de manière positive et non-violente par la pratique du rap, du deeaying, de la danse et du graffiti. C'est par une sorte de thérapie artistique que les "Zulus" souhaitaient calmer les tensions en enseigner respect, paux et sagesse. C'est réellement la base de la philosophie hip hop, de la "Street Knowledge" comme on l'appelle. La Zulu Nation n'est pas une secte, ni un club dont il faut la carte pour entrer, ni une élite à l'intérieur de la culture hip hop, ni une entreprise à but lucratif...Un Zulu peut fumer, boire, et ne pas être plus vertueux que la plupart des gens. C'est simplement des gens, ensemble, qui pensent de la même façon et se comprennent en jouant de leurs instruments et de leurs corps...
    S
i vous avez quelques minutes pour découvrir cet album, je vous laisse la vidéo qui m'a poussé à l'acheter, un concert de Malik avec l'orchestre national de France, au studio 105 de France Inter...


3 janvier 2009

Graff, Tag, Art?

    Ce matin, au réveil, j'avais une furieuse envie de prendre l'air, pour me changer les idées, peut-être pour trouver l'inspiration, aussi. Mais, ne voulant pas errer des heures sans but, dans toutes ces rues que je connais par coeur, j'ai pris l'appareil photo en bandoulière et je suis parti à la chasse aux graffs.
    M
ais, j'y pense, ça peut paraître étrange d'admirer comme ça ce qu'on nous présente souvent comme de vulgaires actes de délinquance...Il faudrait peut être voir à expliquer un peu le sens de tout ça.
    J
e voudrais surtout pas tomber dans de bêtes chronologies de faits, alors je vais juste vous présenter l'histoire de mon propre point de vue, avec mes modestes connaissances. Je sais que le mouvement est né à New York (ça alors!), sûrement au début des années 1970, du moins pour ce que l'on appelle "graff" dans la culture hip hop, car les graffitis illégaux existent depuis l'antiquité. Les précurseurs de ce mouvement témoignent aujourd'hui que c'est parti d'un simple jeu, d'un simple défi entre amis; celui de recouvrir les rames de métro de la ville de signatures aux typographies de plus en plus sophistiquées. Ce fut une véritable boule de neige, le phénomène s'est amplifié, se diversifiant en différent styles et permettant à chacun de laisser une trace, où d'exprimer un sentiment de révolte par le "vandalisme".
    M
ais c'est alors qu'intervient encore le débat qui oppose le graff au tag. Je vais donc essayer d'apporter ma pierre à l'édifice, d'éclaircir un peu l'idée que se font les néophytes. Pour moi, tag et graff font parti d'un même ensemble, c'est la forme et le sens qu'on y donne qui peut différer. Le tag est une simple signature, un avatar que l'on appose sur son passage, pour obtenir la reconnaissance, ou encore faire de la publicité à ses graffs, quelques rues plus loin. C'est vrai qu'on les voit aussi apparaitre dans des périodes de crises, comme à la fin des années 1980, à Paris, la fameuse génération "Paris sous les bombes". Mais le graff, et pour moi la différence n'est pas assez faite par les médias, ou les politiques, est un véritable art qui s'expose en galerie, ou en fresques murales. Légales ou illégales, là n'est pas le problème, l'art a souvent été dénié par la loi et pourri par la censure, mais essayez donc de prendre une bombe et d'écrire : cela nécessite une vraie technique et un feeling d'artiste !
  Je vous montre une dizaine des oeuvres photographiées ce matin dans un album photo, sûrement sur la gauche de votre écran...Il y a d'ailleurs quelque chose qui me gène, une des plus belles fresques que j'avais repéré a été éffacée par la mairie, dans une politique de "préservation du paysage urbain". Le graff n'est donc toujours pas accepté dans la plupart des institutions, comme la plupart des arts issus de la culture hip hop d'ailleurs. A méditer, en espérant que cet article vous ai modestement montrer un autre point de vue que celui délivré à 20h...

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2 janvier 2009

S.L.A.M

   Ma vocation, c'est le slam. Mais il ne faudrait pas croire que je suis tombé dedans quand j'étais petit. En fait c'est un ami qui m'a emmené dans un bar, à ma première soirée slam. Il faut dire qu'avant je pensais que la poésie était réservée aux livres et aux vieux professeurs à lunettes, alors cette soirée fut comme une révélation pour moi, c'est pas de la démagogie, j'étais vraiment conquis. Des femmes et des hommes à égalité , devant un verre et une cigarette (à l'époque...), qui pouvaient se lancer, susciter des émotions ou un débat, dire ce qu'il avaient à dire sans se priver. Je suis d'abord resté passif devant cette révélation, mais j'ai tout de suite rêvé d'action.
   L'action, c'est d'ailleurs le propre du slam, son créateur Marc Smith l'a pensé comme tel. Dans les clubs de jazz de Chicago, il souhaitait dépoussiérer une vieille tradition élitiste de scènes poétiques, et a donc créé des scènes ouvertes à tous ceux qui souhaitaient lire, dire, scander, chanter, jouer un texte de sa composition devant un public. Et pour les plus timides ou réfractaires à cet art, un texte dit, c'est un verre offert !
   Pour arriver jusque dans nos cafés, le slam a fait un bout de chemin, mais aujourd'hui en France, une certaine reconnaissance se fait sentir. Ce mouvement a vraiment pris de l'ampleur, sous le regard étonné de ses acteurs qui pensaient ne jamais voir ni un slammeur à la télé, ni un de leurs textes au bac de français...Je pense que les gens ressentent aujourd'hui un besoin d'évacuer le stress accumulé au long de leur dure journée de travail, de soulager des blessures ou de combler des manques. Je pense aussi que beaucoup de gens qui écrivaient comme ça, dans leur coin pour ces raisons ou pour d'autres, se sont retrouvés dans le slam.
   Ce qui me fascine, c'est la tolérance et la diversité de cet art...Les débutants sont encouragés plutôt que critiqués, tout le monde semble attentif, juste...intelligent ! Ca me fait penser à un slam de Grand Corps Malade, un artiste qui a d'ailleurs beaucoup contribué à la reconnaissance du slam...il s'appelle "J'écris à l'oral", et raconte son expérience avec la poésie. J'en profite pour vous donner un petit florilège de mes morceaux préférés, ce qui me semblent les plus représentatifs de la scène slam française d'aujourd'hui.
   Tout d'abord, le fameux "J'écris à l'oral", dont je parlais au-dessus. Puis on passe directement à l'autre extrême, Spoke Orkestra, un collectif d'anciens punks reconvertis dans la poésie crue, et ce morceau me semble représentatif de leurs nombreux "portraits urbains". Je veux aussi rendre un petit hommage à Abd Al Malik, autre slammeur "médiatisé", dont le dernier album m'a vraiment conquis. Le morceau que j'ai décidé de mettre ici montre bien la force critique du slam, en dénoncant la bavure policière du 6 décembre 1986, où Malik Oussékine avait perdu la vie. Enfin, le dernier slam sera "Marchand de cendres", de Souleymane Diamanka, autre visage montant de la poésie française, et il me semble qu'il est celui qui illustre l'émotion et le rêve...


Découvrez Grand Corps Malade!
1 janvier 2009

Bienvenue...

Bonjour à la blogosphère !
J'ai décidé de créer ce blog dans l'espoir de narrer mon quotidien, de café-slam en train désaffecté, des parquets de danse au bitume, des platines au franc-parler urbain. Vous l'aurez compris, je vis en banlieue, loin des stéréotypes et autres idées reçues, et je vis pour le hip hop. Pour, car c'est ma passion, ma raison de vivre; une réelle culture. Enfin, voilà mon journal de bord quotidien, embarqué dans le navire hip hop.

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